Lire un livre, c’est entrer dans un univers qui dépasse les mots qui le font naître. Chaque page recèle des émotions, des couleurs, des images, des visages, des paysages, des odeurs, des voix, des musiques, des sensations qui nous font vivre une histoire et ressentir des émotions. Les livres ont été de fidèles compagnons sous les étoiles et dans mes pensées le jour.
Parfois, des artisans ont ce talent de faire apparaître les objets, les senteurs, les personnages ou les paysages de ces livres. Quel lecteur de fantasy n’a pas (même une fois ?) eu les yeux qui pétillaient devant une jolie fée accompagnée d’une licorne et entourée de pierres et de bijoux dignes du seigneur des anneaux ? Et en lisant les Dames du Lac (M. Z. Bradley), n’avons-nous pas imaginé les encens et les chants des prêtresses, ou… souhaité trouver dans notre réalité un peu de cette magie pour nous rappeler ces moments passés ailleurs… mais pourtant tellement proches de nos rêves et espoirs ?
Une belle rencontre me permet aujourd’hui de vous proposer quelques objets que l’on pourrait croire tout droit sortis de ces romans fantasy… eux-mêmes inspirés de la Celtie et de ses mythes et légendes. Or, que ce soit pour la Celtie ou l’Egypte ancienne (et bien d’autres « anciens » peuples), un objet, une senteur, une musique ou même un vêtement… sont à la fois matériels mais aussi… porteurs de magie. Vous pensiez que les écrivains avaient tout inventé ? Ils puisent aussi à des millénaires d’histoire et de culture.
Pourquoi ce post ? Parce que le monde de la fantasy n’est pas uniquement cantonné à des livres. Pourquoi les Jardins d’Avalon ? Parce que la dame des lieux est consciencieuse dans son travail, éthique dans ses prix et le choix des produits qu’elle propose, aimable et disponible en cas de questions, et qu’au-delà du plaisir de partager de belles découvertes, je n’en retire aucun autre bénéfice lucratif. Comme les romans proposés ici, je vous partage en toute subjectivité des découvertes, et me le permet du fait de la qualité et du plaisir que j’y trouve.
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Ma première rencontre avec le monde de la fantasy s’est faite par « la colline du dernier adieu » et « les dames du lac » de M. Z. Bradley. Là, j’ai rencontré Merlin pour la première fois, accompagné de Viviane et de Morgane, d’Arthur… et de leur espoir d’un monde meilleur à une époque où l’ancien monde et le nouveau s’entrechoquaient.
Outre le plaisir de lire les livres de M. Z. Bradley, c’est aussi un voyage magnifique dans ce qui fut (ou aurait pu être ?) Avalon. Si tout comme moi vous aimez vous entourer d’une ambiance douce et paisible, loin du fracas de monde, ces créations sont faites pour vous (et je précise que ce n’est qu’un tout petit échantillon de ce qui est proposé). Personnellement, je les utilise en diffusion ou dans une huile végétale de soin pour la peau (c’est qu’en plus, elles sentent bons).
L’aubépine, dont l’histoire remontent aux origines du christianisme et de sa rencontre avec Avalon,
Une senteur dite des « brumes d’Avalon » qui, selon la légende, furent appelées pour cacher Avalon au monde des hommes, en attendant qu’ils en retrouvent le chemin. En encens, c’est tout aussi agréable.
Fille de l’été, je ne pouvais passer à côté de la fête dite de Litha, et donc… de sa senteur.
Merlin… un nom qui a traversé le temps. Fils du démon pour les chrétiens, druide pour la Celtie, chacun s’accorde pourtant à reconnaître sa profonde sagesse et son oeuvre pour qu’un monde meilleur puisse advenir.
Dieu ne fut pas toujours seul au panthéon. Bien des peuples honoraient et honorent encore le principe masculin et féminin, dieu (Cernunnos chez les Celtes) et déesse (nommée aussi la triple déesse), sous une multitudes de noms. La trinité chrétienne elle-même s’inspire des antiques philosophies et religions, qui par contre estimaient que la vie ne pouvait se passer d’un des deux éléments, qu’il soit masculin ou féminin.
Les Celtes n’ont pas attendu Avatar (au demeurant un très beau film) pour comprendre le lien qui existe entre tout ce qui vit… et notre planète. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls, nombres de peuples anciens et actuels travaillaient en respect avec elle, Gaïa, ou quel que soit le nom qui lui a été donné.
Morgane (dite la fée) bien mal aimée des récits chrétiens, car (entre autre chose) libre, instruite et dame d’Avalon. Il suffit pourtant de lire les Dames du Lac pour la découvrir et, en tant que femme, se sentir proche d’elle.
La fantasy est aussi un univers où, avec nostalgie, on retrouve les senteurs de passé, qu’elles soient du désert ou des landes.
Quelques années (et bien plus de livres) plus tard, j’ai été émerveillée par la « Tapisserie de Fionavar » de G. G. Kay, hommage sublime à l’univers de Tolkien et aux mythes arthuriens, sans toutefois se borner à l’imitation. En lisant cette trilogie, vous allez pleurer… de joie, d’émotion, de tristesse, de rire, de honte, de révolte. Rarement livre m’a offert autant d’émotions. L’une des scènes les plus touchantes de cette série reçoit avec ce pendentif un magnifique hommage. Sans vous gâcher le plaisir de la découverte, G. G. Kay a su poser les mots dignes de ce que peut être le meilleur ami de l’homme…
Ce pendentif n’est pas tout à fait le chien que nous est dépeint dans la Tapisserie, mais un loup. Mais l’un comme l’autre, à mes yeux, est une créature dont le regard porte le chant des étoiles et la capacité à nous rappeler le meilleur de nous-même.
En fantasy, la magie imprègne toute chose. Cette conception est un héritage de nos mythes et légendes. La nature y a une place prépondérante, tout comme le respect et le lien qui unit toute créature. J’ai souvent tenté d’imaginer les bijoux que pouvaient porter les dames du lac ou les elfes, pour n’en citer que deux. Le film du « Seigneur des Anneaux » a ouvert tout un univers visuel au large public, même si le genre de la fantasy avait déjà son public. Ainsi, le mélange bois et pierre de ces créations me touche particulièrement, car il rappelle cette alliance qui existe entre tout ce qui constitue la nature… et la beauté qui en résulte.
J’ai découvert « Thorgal » plus tard, et avec cette série, l’histoire d’un enfant venu des étoiles et grandissant au milieu des humains. Son nom (la BD l’explique) est composé du nom d’une divinité, Thor, dont l’emblème le plus connu est… le marteau.
Ledit marteau, dans l’une de ses variations. Et plutôt que de me lancer dans de longues explications, je vous propose de lire le texte accompagnant ce bijou.
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En vous souhaitant un beau voyage en Avalon, de ce qu’elle fut aux légendes qu’elle nous légua, de ses rêves à nos rêves… quelque part dans les brumes.
I