« Il était une fois… »
Entendre ces mots, c’est craindre que les étoiles ne gardent pour elles ces histoires venues d’outre temps; c’est espérer un rêve plus puissant et fragile que le précédent, attendre l’impossible et imaginer au-delà de nos vies, de nos espoirs et de nos attentes.
Entendre ces mots, c’est croire que des magiciens existent encore, capables d’entendre le murmure du Temps et des étoiles, des Fées et des démons, des Eons et des Abysses; c’est être prêt à tout et ne craindre ni la lumière ni sa soeur, et avec elles s’élever sur des Destins si éloignés de notre présent qu’ils nous ramènent là où nul ne nous attend plus…
« Il était une fois… »
Ce mois, quelques histoires sont tombées des cieux, certaines de plumes connues de ces lieux, d’autres… inconnues.
I
Telle fut l’histoire du Prisme, moins qu’un homme et plus que lui-même, dépossédé de sa propre existence au profit d’une légende. Telle aurait dû être son histoire, si seulement la lumière ne contenait sa part d’ombre et l’ombre sa part de lumière. Le porteur de lumière achève ici son histoire, après s’être caché en pleine lumière, après s’être caché de lui-même pour enfin comprendre la fragilité de toute prophétie… Car si la lumière peut cacher le plus évident des subterfuges, c’est dans l’imperfection, le rire, la solitude et la naïveté que l’ombre cacha la plus belle des lumières.
Je vous présente la lumière et son secret, l’ombre et sa beauté. Je vous présente le héros que vous n’attendiez pas mais qui s’élèvera de ces pages pour vous amener à un final éblouissant.
Qu’on le nomme Sombrelame, frère du Sixième Ordre ou Tueur d’Espoir, Vaelin Al Sorna demeure le plus grand guerrier de son temps, et le plus illustre témoin de la défaite du roi Janus. Écœuré par la guerre, il revient au pays déterminé à ne plus jamais prendre les armes. Nommé Seigneur de la Tour des Hauts Confins par l’héritier de Janus, Vaelin espère trouver la paix dans cette région glaciale et sauvage, loin des intrigues d’un Royaume tourmenté. Mais les êtres dotés de la voix du sang ont rarement l’occasion de mener une vie paisible. Entre les défenseurs de la Foi affaiblie, les adversaires du jeune roi inexpérimenté et les mystérieux assassins de la Ténèbre, Vaelin va découvrir malgré lui que nul ne peut échapper à son destin.
Ce livre pourrait être la fragilité et la force d’un sourire, la justesse d’une phrase qui vous hante pendant des années et vous emmène sur des rives étranges et pourtant familières. Ce livre pourrait être une promesse, inconnue, mystérieuse…j’en ai le pressentiment et l’intuition.
Mais… il m’arrive de me tromper, à l’occasion. Au pire, quelques instants de perdus… mais au mieux?