Une couverture violette, des ornementations et un symbole clinquant pour couronner le tout: il en faut d’habitude beaucoup moins pour qu’un ouvrage finisse en bas de ma liste des priorités. Mais il se trouve qu’en matière de livres (presque exclusivement, semble-t-il), mon intuition m’a souvent permis d’oublier le choc provoqué par la vision artistique d’un livre. Oraisons est donc à des lieues de ressembler à cette guimauve violette et à son résumé simpliste, bien heureusement pour mon investissement temps et argent…
L’histoire maintenant…
Noony est la fierté de sa famille, quoique pour des raisons propres à chacun. Destinée à devenir oraisonnière, sa vie entière est façonnée par son père qui espère bien faire d’elle l’outil dévoué et fidèle de ce qu’il estime être l’incarnation du service à cet art étrange et mystérieux qu’est l’Oraison. L’Oraison représente le pilier de la religion impériale, la fondation même de la vie de ce peuple pour qui la mort est un commerce nécessaire, afin que chaque âme puisse au terme de son existence rejoindre l’étoile dont elle porte le nom. Adulant son père, Noony est aveugle à l’espoir que place sa mère en elle, incapable de parler depuis que ses lèves furent couses en punition d’un crime qui pourrait bien devenir le grain de sable à l’origine de la révélation d’un secret nécessaire à l’existence même des Dieux. L’assassinat de sa soeur changera non seulement l’existence de sa famille mais éveillera le seul élément auquel l’Empereur n’avait pas pensé: des questions…
Pour créer une guerre, un mobile et un prétexte suffisent. Reste à une jeune femme le soin de les trouver, aux côtés d’alliés qui poursuivent leurs propres buts dans un monde sur le point de se disloquer.
Oraisons est une histoire de pouvoir, de choix, de magie, d’amitié et d’illusions. Un roman que tous les amoureux de Fantasy ayant aimé Fiona McIntosh, Marion Zimmer Bradley ou Brandon Sanderson apprécieront!
I.